L’imitation des animaux met en avant la notion de globalité du corps. Prenons pour exemple le chat.

Peu présent dans les noms des mouvements, uniquement dans

“Le chat chassant la souris”

mouvement à l’épée de l’école Tung, il apparaît dans des textes fondamentaux du Tai Chi Chuan. Deux textes très similaires, sous forme de principes commentés, figurent dans les livres de Jean Gortais, Taiji quan et Alex Dong, The red book :

“Vos postures sont comme un aigle prêt à fondre sur un lapin.
Votre esprit est comme un chat prêt à fondre sur une souris.
(...)
Un chat, prêt à sauter sur une souris, se tapit dans l’attente, complètement concentré sur la
souricière. Dès que le chat voit sa proie, il s’élance. Le Taijiquan utilise les principes de creuser la poitrine et monter le dos de la même manière qu’un chat. D’abord stocker, ensuite libérer.”

Ces textes mettent en avant le fait que l’esprit et le corps du chat sont focalisés sur l’unique intention d’attraper la souris, avec calme et vigilance. Lorsque notre attention est retenue par un point technique, ou que nous sommes distraits, ces principes nous rappellent à la globalité du mouvement. Ils introduisent la notion de pensée créatrice ou énergie spirituelle (Yi), qui relie notre corps à notre esprit.



Noms de mouvements associés au chat

 

 

 

 

 

 

 

 

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