Le combat légendaire de la pie et du serpentDe sa fenêtre, Zhang Sanfeng vit un duel entre une pie et un serpent. L'oiseau faisait des mouvements saccadés et dispersés. Le serpent se mouvait en souplesse et en cercles. |
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Le Tai chi chuan s'attache à répondre à des exigences de continuité dans l'enchainement des mouvements et à leur synchronisation, tout en rondeur. Le taijiquan en 48 mouvements "La continuité : Ayant maîtrisé chaque posture et chaque mouvement, on doit s'efforcer de les enchaîner comme coule l'eau de sorte que la fin d'un mouvement présente le début du mouvement suivant." (...) On distingue le "vide" du "plein" : "Par "vide" et "plein", on entend les deux facteurs contraires d'un mouvement. Par exemple,
Il faut traiter différemment le vide et le plein d'un mouvement. L'énergie dans le plein doit être ferme et développée, et dans le vide, légère et modérée. (...) L'énergie sous le changement du vide et du plein peut combiner la vigueur avec la douceur, alterner la détente et la tention, exécuter les mouvements à la fois légers et fermes, et éviter la confusion entre l'essentiel et l'auxiliaire, la dispersion de l'énergie et la pesanteur dans tous les membres. L'énergie dans le taijiquan doit non seulement combiner harmonieusement la vigeur avec la douceur, mais également être régulière, intégrale et continue, c'est-à-dire"sans ondulation ni discontinuité" selon la théorie traditionnelle. La discontinuité de l'énergie désigne l'interruption, la pause, la dislocation et le changement subit de l'énergie. Pour rendre l'énergie continue, il faut maîtriser les mouvements dans la continuité, la synchronisation et la rondeur. La synchronisation : Le taijiquan exige un mouvement d'ensemble de toutes les parties du corps. Prenons l'exemple du mouvement"mouvoir les mains comme des nuages" : faire pivoter la colonne vertébrale pour conduire les bras à décrire des cercles, tourner les mains sans cesse en supination ou en pronation en même temps que le mouvement des bras, se déplacer à gauche et même à droite ou se tourner avec les deux pieds, tourner naturellement la tête avec le tronc, regarder alternativement la main qui monte. Cette synchronisation produit un mouvement intégral du corps. La rondeur : Tous les mouvements du taijiquan sont en lignes courbes, et les déplacements en lignes droites et en angles sont à éviter. L'important est de prendre la taille comme pivot pour arrondir les mouvements des mains et des pieds. |
Zhang Sananfeng comprit alors que la souplesse et l'attention gagnent sur la raideur et la dispersion.
> postures
associées Il existe une autre version de la légende fondatrice du Tai chi chuan avec un autre oiseau et une issue différente pour le combat :
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